La transpiration excessive
chez la femme

La transpiration est un phénomène normal mais devient une gêne quand elle est excessive.
Un sondage de la SOFRES montre que 12 % de la population de plus de 15 ans souffre d’une transpiration excessive au niveau des pieds.

Certaines personnes sont véritablement gênées par ce problème : impossibilité de porter des vêtements clairs, de remplir la moindre feuille de papier sans la mouiller, par exemple.

Physiologie des glandes sudoripares

Les responsables de la sudation : les glandes sudorales

La transpiration est un phénomène physiologique.
Un adulte sécrète environ 500 ml de sueur par jour, pouvant aller jusqu’à un litre en cas d’efforts musculaires, de stress ou de fièvre.

Cette sécrétion est réalisée par deux types de glandes sudoripares : les glandes apocrines, situées au niveau des aisselles, aux niveaux génital et anal ; les glandes eccrines (nombreuses : 3 à 5 millions) réparties sur la totalité du corps mais concentrées sur les paumes et les plantes des pieds.
Les glandes sudorales garantissent notre adaptation au milieu.
La sudation est inodore lorsqu’elle est émise ; c’est la dégradation enzymatique de ses composants qui lui confère une odeur désagréable.
Les substances excrétées participent au maintien de l’hydratation de la peau et influent sur la pénétration des cosmétiques.

Enfin, la sueur a un pouvoir antiseptique et contribue à l’équilibre de la flore cutanée.
La transpiration est sensible au stress car ce sont les mêmes récepteurs de la peau qui répondent au stress ou aux émotions.
C’est surtout au niveau des aisselles, du front et des paumes que l’augmentation de la sudation est la plus importante.
Ainsi, l’évaporation de la sueur à la surface de la peau permet de maintenir notre température interne à 37 °C.

Sans elle, notre température interne monterait à 41 °C lors d’exercices intenses par exemple.

La toxine botulique : une solution à la sudation excessive

Les déodorants et/ou anti-transpirants sont insuffisants pour traiter le problème lorsqu’il est important.
La toxine botulique supplante désormais les autres techniques médicales (ionophorèse) ou chirurgicale (la sympathectomie thoracique).
Déjà bien connue pour son action relaxante sur les rides, la toxine botulique agit sur la commande nerveuse des glandes sudoripares et bloque, de façon transitoire, la sudation. Cette technique est intéressante pour les aisselles, les paumes et les plantes des pieds.

Le déroulement de l’injection

On injecte de toutes petites doses de toxine en quadrillant la zone à traiter.
Cela signifie une dizaine d’injections dans l’aisselle.
Les injections se font avec des aiguilles très fines et la piqûre est superficielle.
Au niveau des paumes et des plantes des pieds, l’injection se fait après application d’une crème anesthésique locale.

Les résultats

  • La diminution de la sudation apparaît dès la première semaine.
  • Les effets du traitement durent entre 6 à 9 mois.
  • vDans le cadre d’une sudation excessive saisonnière, un seul traitement par an suffit.

LA TOXINE BOTULIQUE DANS LA SUDATION EN PRATIQUE :

  • Amélioration de la qualité de vie
  • Application préalable d’une crème anesthésique sur la zone à traiter
  • Durée des résultats : 6 à 9 mois
  • Pas de modification de la sudation sur le reste du corps

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